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Après avoir obtenu une licence et une maîtrise d’informatique à Metz puis un DEA en reconnaissance de langage naturel à Nancy, Robin Vivian soutient sa thèse de doctorat en 1993 sous la direction d’Y. Gardan avec comme sujet l’accélération du calcul des images de synthèse. Recruté la même année au département d’informatique de Metz, il intègre le laboratoire LRIM (qui deviendra plus tard LITA). De 1993 à 2001, ses thématiques de recherche se recentrent sur les interactions 3D. Il rejoint en 2001 le laboratoire créé par E. Brangier ETIC. Ses centres d’intérêts sont les interactions avec les technologies nomades et de manière plus générale les interactions 3D (tactiles, gestuelles, tangibles).

Dans le projet e-TAC, il travaille dans le groupe de travail en charge du développement des objets tangibles actifs (cubes, tokens) avec pour but la conception d’objets intelligents permettant de gérer, de manipuler, d’archiver ou d’enrichir des informations de type texte, image, vidéo et son. Un des objectifs est de proposer aux élèves des outils tangibles afin de faciliter la mise en place d’approches pédagogiques nouvelles, mobilisatrices d’apprentissages collaboratifs, supportées par le numérique au sein même de la classe. Les premiers prototypes d’objets de communication sont en développement. Les chercheurs définissent l’ensemble des grammaires d’interaction et finalisent, en lien avec l’INRIA de Bordeaux, l’ensemble des développements informatiques (hard et soft) des composants et outils.